Résidence Porte de Hal en lutte : «Ne cédons pas à la division et à la peur, unissons nous pour faire bloc face aux menaces !»

Il y a deux mois, quelques travailleur·ses de la maison de repos « Résidence Porte de Hal » nous ont contacté pour témoigner de la situation dramatique sur leur lieu de travail avec l’envie de faire changer les choses.

A la suite de plusieurs tractages devant la maison de repos, nous avons pu élargir le groupe et nous avons récolté de nombreux nouveaux témoignages décrivant tous sans exception le climat de terreur imposé par la direction. Ces premières rencontres nous ont permis de créer des liens de solidarité et de commencer à nous organiser pour lutter.Full text

Résidence Porte de Hal en lutte : «La peur est omniprésente»

Il y a deux mois, quelques travailleur·ses de la maison de repos « Résidence Porte de Hal » nous ont contacté pour témoigner de la situation dramatique sur leur lieu de travail avec l’envie de faire changer les choses.

A la suite de plusieurs tractages devant la maison de repos, nous avons pu élargir le groupe et nous avons récolté de nombreux nouveaux témoignages décrivant tous sans exception le climat de terreur imposé par la direction. Ces premières rencontres nous ont permis de créer des liens de solidarité et de commencer à nous organiser pour lutter.Full text

C’est le mépris qui crée la pénurie de soignants, rien d’autre !

« Bonjour, je voulais juste faire passer un message… On parle beaucoup de la prime destinée aux soignants, qui devait être attribuée aux infirmiers, intérimaires ET étudiants. Déjà, pour les diplômés, la prime de 985€, après taxation, est passé dans les environs des 300€. Et pour nous étudiants ? Nous avons touché 194€ !

Alors qu’on nous a sollicité pendant des mois et encore maintenant. Alors qu’on était en première ligne au même titre que les infirmiers, avec les mêmes protections voir moins.… Full text

e ne sais pas si nous serons encore capable longtemps de pratiquer nos si beaux métiers dans de telles conditions de mépris

Je suis ergothérapeute depuis maintenant 5 ans et je travaille depuis 3 ans dans un centre de revalidation gériatrique de Bruxelles. La crise du Covid ne nous a pas épargnés et je me suis retrouvée par deux fois à accompagner des patients atteints de ce fichu virus et encore à ce jour.

Ce que je retiens surtout de cette crise c’est ce sentiment d’abandon que l’on ressent vis à vis de notre hiérarchie. Nos directions (médicale, ressources humaines,…) ne semblent pas percevoir notre fatigue et notre souffrance.… Full text

Le mépris…

Petit témoignage ce soir de ce que c’est de travailler en unité covid aujourd’hui, que j’ai envie de partager face à la nausée que me donnent toute une série de réactions et de mesures récemment.

Cela commence le matin, où en arrivant dans le service, tu as pratiquement tous les jours la boule au ventre d’apprendre si un des patients qui allait le moins bien est décédé pendant la nuit. Les bons jours on n’a pas à vivre ça.

Ni la force ni l’envie

Les mauvais, c’est avec un constat de décès qu’on commence la journée, parfois en retirant un pace-maker sur un corps que les infirmières essaient de rendre présentable en ravalant leurs larmes.… Full text