La police interdit à des soignant·es de distribuer un tract !

Alors que des actions sont menées aujourd’hui dans le non-marchand bruxellois en front commun syndical pour obtenir des améliorations des conditions de travail dans le secteur, des membres de La santé en lutte ont décidé de se rendre devant la Résidence Porte de Hal pour exprimer leur solidarité avec les collègues en souffrance dans cette institution. L’objectif était d’alerter le quartier et les familles des résident·es sur les problématiques que vivent les soignant·es de la maison de repos. Malgré le froid, les échanges avec les collègues et les riverains nous ont réchauffé et donnent du courage pour la suite.

Sur les coups de 10h, la police est apparue. Après une brève discussion sur les raisons de notre présence (nous étions 4, masqué·es), les agents se sont entretenus avec la direction assez longuement. A leur retour, ils ont prit notre identité et nous ont donné une heure pour quitter les lieux. Pour quelles raisons? Nous ne le saurons jamais réellement… notre présence harcelait la direction selon eux.

Alors que nous argumentions notre droit à la liberté d’expression et le fait que légalement rien ne justifie de nous dégager, un officier supérieur nous a fait connaître via ses agents qu’il décidait d’interdire notre tractage et que si nous ne partions pas, il nous dégagerait par la force.Voilà donc la vision de l’expression démocratique au sein de la Ville de Bruxelles et la police de Bruxelles.Voilà comment la Ville et la police de Bruxelles traite les « héros de la première ligne » qui se mobilisent pour leurs droits et une amélioration de leurs conditions de travail.Vos intimidations illégales ne nous empêcherons pas de continuer nos mobilisations !Nous reviendrons plus nombreux et solidaires de la lutte de nos collègues de la Résidence Porte de Hal. Solidarité avec tout le non-marchand en lutte !