Je viens de comprendre une chose, je suis peut-être le dernier à comprendre mais bon. En temps de paix, lorsqu’une personne meurt, sauf si il est établi que c’est suite à une maladie, il y a une enquête qui déterminera qui est responsable de cette mort. En temps de paix, personne ne peut mettre la vie de quelqu’un en jeu, personne ne peux faire prendre un risque à quelqu’un sans que sa responsabilité soit mise en cause.
Mais le fait de décréter que nous sommes « en guerre » change cette donne. La guerre justifie le sacrifice de la vie. Le meurtre est à la paix ce que le sacrifice est à la guerre. La victime reste, mais en temps de guerre, c’est l’ennemi qui est coupable, plus le général qui envoi au massacre… L’ennemi est ainsi désigné, c’est le Covid-19. Ainsi, le meurtre devient le sacrifice et la victime devient le héros…. Les généraux ont les pleins pouvoirs et peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Remettons alors les choses comme elles le sont vraiment. Le Covid-19 n’est pas un ennemi, c’est une maladie. Nous ne sommes pas en guerre, nous sommes en paix. Il n’y a pas de généraux mais des politiques qui mettent en péril nos vies par leurs imprévoyances, leur seul soucis de faire des économies, de ne pas mettre en péril le monde de la finance… Le concept de guerre n’a été inventé que pour cacher les meurtres d’états…
Etienne, Bio-technicien dans un hôpital public de Bruxelles.